Le 8 août, le Groupe de Secours Catastrophe Français (GSCF) a réalisé des essais cruciaux de son matériel destiné à la gestion des inondations. Au cœur de ces tests, une pompe d’épuisement capable de traiter jusqu’à 360 m³ par heure a été mise en œuvre. Cet essai a non seulement permis de valider l’efficacité de l’équipement, mais aussi de souligner la nécessité de renforcer les moyens du GSCF en acquérant une ou deux pompes supplémentaires de ce type dans les mois à venir.
Un Risque Croissant sur le Territoire
Les risques d’inondation sont de plus en plus présents sur notre territoire, et le GSCF reste en première ligne pour apporter des solutions concrètes face à ces défis. Toutefois, cet engagement soulève des questions importantes. Thierry Velu, Président Fondateur du GSCF, s’interroge sur la capacité de l’association à continuer à offrir autant de matériel et de soutien, comme cela a été le cas lors des récentes inondations dans le Pas-de-Calais.
Des Dépenses Importantes pour le GSCF
En effet, les efforts du GSCF ont engendré des dépenses dépassant les 100 000 euros pour les inondations. L’ensemble du matériel utilisé a été laissé aux collectivités locales pour renforcer leur résilience face aux inondations futures. Cependant, cela soulève une question cruciale : le GSCF pourra-t-il continuer à assumer de telles dépenses si de nouvelles inondations se produisaient ?
Vers de Nouvelles Solutions pour Poursuivre l’Action
Pour Thierry Velu, peu d’associations ont été capables de déployer des ressources aussi importantes, surtout avec le peu de dons et de retours que le GSCF a reçus suite à son engagement. « Pouvons-nous encore réaliser cela si de nouvelles inondations se produisaient ? » se demande-t-il.
Afin de pérenniser les actions du GSCF, il devient impératif de réfléchir à d’autres solutions. Ces solutions devront permettre de continuer à soutenir les collectivités tout en assurant la viabilité financière de l’association à long terme.
Le GSCF reste déterminé à protéger les populations face aux catastrophes naturelles, mais cet engagement nécessite une réflexion approfondie sur les moyens à mettre en œuvre pour continuer à remplir cette mission essentielle.