Urgence humanitaire : l’ONU intervient pour prévenir une deuxième crise dévastatrice dans la région.
Date : 22 septembre 2023
Contexte
L’Organisation internationale des migrations (OIM), une agence de l’Organisation des Nations Unies (ONU), a annoncé le jeudi 21 septembre que plus de 43 000 personnes ont été déplacées à la suite des inondations meurtrières qui ont ravagé l’Est de la Libye, notamment la ville de Derna.
Déplacement massif
Selon le rapport de l’OIM, le manque d’approvisionnement en eau aurait contraint de nombreuses personnes à quitter Derna pour se rendre dans d’autres villes de l’Est et de l’Ouest de la Libye. Ce déplacement massif s’ajoute aux difficultés déjà existantes dans un pays aux prises avec des conflits et des tensions politiques.
Besoins urgents
L’ONU a également fait savoir que ses agences, y compris l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), travaillent à « prévenir la propagation de maladies et d’éviter une deuxième crise dévastatrice dans la région ». Les besoins les plus urgents identifiés par l’OIM concernent « la nourriture, l’eau potable, la santé mentale et le soutien psycho-social ».
Risques sanitaires
L’ONU a mis en garde contre les risques sanitaires provenant de « l’eau contaminée et du manque d’hygiène », des facteurs qui pourraient exacerber la crise humanitaire.
Appel à l’aide internationale
Cette catastrophe intervient à un moment déjà critique pour la Libye, un pays qui a du mal à se stabiliser depuis la chute de son ancien dirigeant Muammar Kadhafi en 2011. Face à l’urgence de la situation, un appel à l’aide internationale a été lancé pour fournir un soutien immédiat et efficace aux populations touchées.
Auteur : GSCF
Sources :
Organisation internationale des migrations (OIM)
Organisation des Nations Unies (ONU)
Organisation mondiale de la Santé (OMS)
Note : Les informations contenues dans cet article sont basées sur les rapports de l’OIM et de l’ONU à la date du 21 septembre 2023. Des changements peuvent survenir.