La capitale du Soudan, Khartoum, est confrontée à une double menace. Alors que le conflit entre Abdel Fattah al-Burhane et Hemetti s’intensifie, une crise sanitaire sans précédent menace la ville à cause des milliers de cadavres en décomposition dans ses rues.
Depuis le début des hostilités il y a quatre mois, l’horreur de la guerre est palpable dans chaque coin de Khartoum. Les morgues, incapables de contenir le nombre croissant de morts, sont paralysées par des pannes d’électricité, rendant la situation encore plus difficile. Ces corps abandonnés dans les rues sont une bombe à retardement pour la santé publique, augmentant le risque de maladies infectieuses.
Le système de santé de Khartoum est en ruine. Des 89 hôpitaux de la ville, 71 ont été forcés de fermer leurs portes. Les rares qui continuent à fonctionner font face à des attaques incessantes et à des pillages. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), depuis le début des combats en avril, 53 installations médicales ont été ciblées, entraînant la mort de 11 personnes.
Dans ce contexte de crise, le Groupe de Secours Catastrophe Français (GSCF) joue un rôle de premier plan. Bien que les pompiers humanitaires du GSCF n’aient pas l’intention d’intervenir directement, ils restent extrêmement vigilants sur la situation, prêts à apporter leur soutien si les circonstances l’exigent.
Les résidents de Khartoum implorent une résolution rapide du conflit et une intervention humanitaire pour mettre fin à leur calvaire.