Depuis jeudi dernier, la Slovénie fait face à une catastrophe d’une ampleur inédite en trente ans. Touchée d’abord par des inondations, puis par des pluies torrentielles incessantes, cette tragédie a déjà coûté la vie à trois personnes.
La Slovénie, un petit pays d’Europe centrale, est plongée dans le chaos. Selon Robert Golob, le Premier ministre, l’évaluation initiale des dégâts est stupéfiante, s’élevant à plus d’un demi-milliard d’euros. En commentant l’ampleur de la tragédie, il déclare : « C’est la pire catastrophe naturelle de l’histoire récente de la Slovénie, les deux tiers du pays sont touchés ».
Alors que les équipes de secours et de nettoyage travaillent d’arrache-pied pour aider les victimes et rétablir une certaine normalité, la météo commence enfin à s’améliorer, offrant un répit bienvenu.
Bien que le pays n’ait pas sollicité d’aide internationale pour le moment, les observateurs internationaux restent vigilants. Le Groupe de Secours Catastrophe Français (GSCF) est notamment en alerte. Thierry VELU, président du GSCF, rappelle l’importance de la prévention et de la préparation face aux risques d’inondation. Selon lui, « le risque d’inondation en Europe et dans le monde est le risque le plus fréquent. Cette situation risque de se reproduire de plus en plus fréquemment ».
La crise actuelle en Slovénie met en lumière la nécessité pour les pays de renforcer leurs infrastructures et leurs plans d’intervention pour faire face aux défis croissants posés par les phénomènes climatiques extrêmes. La solidarité internationale et la coopération sont essentielles pour surmonter de telles épreuves.