En juin 2005, les pompiers humanitaires du Groupe de Secours Catastrophe Français (GSCF) se sont trouvés à réaliser une mission d’importance exceptionnelle. L’opération s’est déroulée au sein du prestigieux hôtel SOFITEL Magic Lagoon, situé dans la région de Khao Lak en Thaïlande.
Cette mission avait un objectif singulier : effectuer une levée de doutes à l’hôtel où séjournaient de nombreux touristes français lors du dévastateur tsunami de décembre 2004. Le but était de vérifier la possibilité de retrouver des personnes toujours portées disparues à la suite de cette catastrophe naturelle d’une ampleur inédite.
Le contexte de cette mission était marqué par un besoin pressant de certitudes. Les proches des disparus, ainsi que les responsables de l’hôtel SOFITEL et les autorités, étaient en quête de réponses, quelles qu’elles soient. Il s’agissait alors de mettre un terme aux incertitudes persistantes, aussi douloureuses que déstabilisantes.
Les résultats de cette mission ont été consignés dans un rapport qui a été remis à Stéphane GICQUEL, l’interlocuteur du GSCF pour l’association des victimes du SOFITEL de Khao Lak. Cette association avait été à l’initiative de la mission, cherchant à clarifier la situation pour les proches des victimes. Le rapport a également été transmis au Ministère des Affaires étrangères français ainsi qu’au groupe ACCOR, propriétaire de l’hôtel SOFITEL.
La mission a été entièrement financée par le groupe ACCOR. Cela a permis au GSCF de déployer ses moyens pour réaliser cette tâche cruciale, six mois après la tragédie.
Ce moment marquant de l’histoire du GSCF illustre l’engagement indéfectible des pompiers humanitaires en faveur de la solidarité, de l’assistance aux victimes de catastrophes et du devoir de mémoire. Ceux-ci continuent, encore aujourd’hui, à se dévouer corps et âme dans des missions à la fois délicates et indispensables pour venir en aide aux personnes touchées par des catastrophes, qu’elles soient naturelles ou humaines.
Reportage vidéo ci-dessous:
Sujets: Tsunami 2004, ONG